lundi 4 février 2013

La considération pour les animaux augmente, des prises de conscience émergent... lentement. Mais pas pour les poissons!


"En accord avec leurs autres sensibilités, la capacité des poissons à ressentir le stress et la douleur ne fait pas de doute. 
Lorsqu'ils sont poursuivis, enfermés, ou menacés de toute autre manière, ils réagissent comme le font les humains face au stress : par l'augmentation de leur fréquence cardiaque, de leur rythme respiratoire, et par une décharge hormonale d'adrénaline. La prolongation de conditions adverses, telles la trop grande promiscuité ou la pollution, les amène à souffrir de déficience immunitaire et de lésions organiques internes. Tant par sa biochimie que par sa structure, leur système nerveux central ressemble étroitement au nôtre. Chez les vertébrés, les terminaisons nerveuses libres enregistrent la douleur ; les poissons en possèdent en abondance. Leur système nerveux produit aussi des enképhalines et des endorphines, substances analogues aux opiacées et qui possèdent un rôle antidouleur chez les humains.
Quand ils sont blessés, les poissons se tordent, halètent, et exhibent d'autres signes de douleur."


"La décompression que subissent les poissons dans les filets lors de pêche commerciale devient insoutenable dès lors que leur remontée forcée a lieu depuis une certaine profondeur. La chute de la pression provoque une dilatation du gaz enfermé dans leur vessie natatoire, qui ne peut pas être compensée assez rapidement par une absorption dans la circulation sanguine. 
Il arrive souvent que la pression interne qui en résulte fasse éclater la vessie natatoire, ou sortir les yeux de leurs orbites, ou l'oesophage et l'estomac par la bouche."


Vous pouvez télécharger un exemplaire de "poisson, le carnage": http://tahin-party.org/dunayer.html